Des Lego à la Métabo :
MON ATELIER : lui et moi, c’était il y a une quinzaine d’année. Lors d’un licenciement économique plutôt douloureux ! L’un de ces moments de la vie où vous vous sentez vidé de toute force vitale, où votre confiance en vous est au plus bas et où vos proches ne vous comprennent plus.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert le modélisme sous-marin. Je ne savais même pas qu’un truc pareil pouvait exister !
Je n’ai pas tout de suite commencé avec un bel établi Kupper et sa finition rouge laqué. Non, au début, c’était une simple planche en pin bien épais avec deux tréteaux. Un tabouret pliant de chez Fly. Le tout installé au fond du garage… Un endroit étroit et sous terrain qui devint rapidement un lieu d’évasion.
Premier achat : des petites limes que j’ai fourrées dans le pot des brosses à dents de notre salle de bain (il est toujours là !). Un début modeste mais qui a annoncé le top départ de ma passion pour le modélisme. Les constructions de sous-marins se sont enchainées, ensuite ce fût le tour des drones !
Concernant le bricolage plus traditionnel, j’avais pris l’habitude, jeune ado, de travailler avec mon père, on va dire que cela m’a mis le pied à l’étrier pour la suite. Mais cela n’a rien à voir avec la patience et la précision nécessaire au modélisme.
Par contre dans un cas comme dans l’autre, je suis quelqu’un qui ne se lance jamais dans une projet sans une réflexion préalable. L’outil informatique est pour moi très présent avant toute phase de lancement. Je pense notamment à la CAO (au début avec TurboCad et maintenant avec Fusion 360), cela permet d’éviter énormément d’erreur et de dégrossir le travail !
Pour une cuisine équipée, il est fréquent pour moi d’utiliser les éléments 3D de la cuisine et de les intégrer dans une photo de la pièce nue (avec Photoshop), cela permet d’avoir une bonne estimation du rendu finale !
Bricolage et modélisme sont donc étroitement imbriqués, et si l’outillage utilisé diffère, dans mon esprit l’importance de la finition et de la précision est la même !
Pour conclure, il est également très gratifiant de se dire : c’est MOI qui l’ai fait (et pas MARIE) ! 😉